« plcde LA 185 »
2001 – Peinture murale in « Les enfants du Sabbat » exposition collective au centre d’art contemporain du Creux de l’Enfer à Thiers.
Texte issu du catalogue de l’exposition par Jean Nanni :
Le travail de Jérôme Rouchon est basé sur l’appropriation-détournement des signes empruntés au monde de la communication : pub, signalétique urbaine, logos, planches d’architecture, etc.
Chaque famille de signes génère un travail spécifique. Cette démarche étant essentiellement accée autour de problématiques liées au processus pictural, les notions de frontalité, planéité, sérialité, suite, variation, perception de l’espace en sont les principes constitutifs. Un questionnement autour de l’oeuvre multiforme qui s’ouvre sur des projets d’extentions de l’espace pictural avec l’architecture. ce processus intègre la notion du temps, essentiellement la lenteur qui participe d’une intériorisation de l’oeuvre.
La couleur est ici approché qualitativement ; elle amenuise ainsi le contraste des formes, leur prégnance. Les signes, figures, formes s’altères et laissent la place à une déconstruction optique, à une oscillation rétinienne qui modulent la lisibilité et visibilité dans un double jeu de perception du tableau.
Le travail de Jérôme Rouchon se caractérise par un démarche rigoureuse, une grande justesse, une économie de moyens. la sensibilité dans le choix des matériaux procède de la volonté de faire parfois de la « peinture sans pinceaux ».